17 Avril 2015
Lorsque vous avez lu ce titre vous avez dû vous dire, qu’est-ce que c’est encore que cette co****ie. Quoique « CONNERIE », ce n’est pas un gros mot, alors je peux le dire !
Enfin bref, sachez que le sujet traité dans cet article est tout ce qu’il y a de plus sérieux. Si je voulais exagérer je dirais même que c’est une question de vie ou de mort… (Mais vous croiriez que je suis folle, et ce n’est pas le cas. Pas tout le temps.)
Car le Make-up (comprenez « maquillage » pour ceux qui ont du mal avec la langue de Shakespeare), c’est une religion, un état d’esprit !
En réalité, et je maintiens mon point de vue : LE MAKE-UP, C’EST COMME LE SEXE !
Quand on a quatorze ans (un appareil dentaire, et pas très populaire), on a qu’une envie c’est de pouvoir se maquiller et ressembler aux filles dans les magazines. C’est le rapport que l’on entretien avec le make-up à cette période de notre vie. Ça semble génial, c’est pour les grandes, c’est sexy, ça donne envie d’essayer. On se sentirait plus belles et plus adultes avec ça ! Le problème ? On est encore jeune et maman refuse catégoriquement que l’on s’en serve.
Un peu comme avec les garçons… Ça semble génial d’avoir un petit copain, de faire « des trucs de grandes » avec lui, on rêve d’essayer, ça nous titille. Mais maman nous trouve là aussi « trop jeune », et nous empêche de fricoter !
Remarquez, elle n’a pas forcément tort, car quand on revoit les photos de nous à seize ans et la façon désastreuse avec laquelle on maniait le make-up, on se dit « heureusement qu’à quatorze ans elle avait refusé » ! Car à seize ans, nos relations avec lui ont changées. On est en train de se transformer, de devenir une femme, et ça, maman l’a bien remarqué. Elle est donc d’accord pour qu’on use et abuse (mais pas trop quand même), du maquillage.
Le problème ? Ben c’est qu’on est nulles ! Nous n’en sommes qu’à nos débuts et pour l’instant personne ne nous a appris comment faire. Le fond de teint mal étalé, le rimmel appliqué en pâtés, le rouge à lèvres sur les dents (même si ça nous arrive aussi une fois adulte)… On est mauvaises ! Mais c’est parfaitement normal, car le make-up, à l’instar du sexe, ça vient avec l’expérience !
Souvenez-vous de vos toutes premières expériences sexuelles, un véritable désastre. Que celles qui n’ont jamais tapé sur internet « Comment réussir une fellation », me jettent la première pierre.
A Vingt ans, on est plus une gamine. Et on sait parfaitement comment se maquiller ! Plus besoin de se faire offrir des palettes bas de gammes avec les fameux six gloss pailletés, les deux fards à joues couleurs abricot et cerise, et les pinceaux qui perdent leurs poils ! On a les moyens de s’offrir du vrai make-up de chez Make Up For Ever ou Urban Decay. On a appris avec le temps à maitriser parfaitement le trait d’eye liner, les dégradés ou les yeux charbonneux sans ressembler à un raton laveur.
On a multiplié les différents partenaires et on sait grâce à la plupart d’entre eux que notre déhanché les rends fous, que nous sommes des expertes de la fellation et que la « toupie foudroyante » ou le « marteau piqueur tournant » n’ont plus de secrets pour nous.
Mais c’est une fois passés les 25 ans, que l’on atteint sa maturité du make-up, que nos connaissances atteignent leur apogée. On sait exactement quel type de maquillage nous va le mieux, et on a la sagesse de comprendre que parfois moins = mieux, c’est l’équation gagnante pour une mise en beauté rapide mais parfaite. On a plus besoin d’en faire des tonnes et en à peine dix minutes on peut avoir effectué un fondu marron et beige digne d’une maquilleuse pro !
Pour le sexe, c’est pareil ! On ne connait pas vraiment son corps avant ses vingt-cinq ans. Il nous faut du temps avant que nos ébats atteignent la quasi-perfection et qu’on arrive à atteindre l’orgasme lors de chacun d’entre eux. Savoir exactement comment atteindre le septième ciel demande une certaine expérience que l’on acquiert qu’avec le temps, et avec de bons partenaires attentifs à nos envies. Autrement dit en langage Make-Up, n’achetez pas du bas de gamme car cela ne tient jamais très longtemps et peut également vous refiler des boutons !
Ensuite par contre, et beaucoup plus tard dans notre vie, quand nous sommes très (très) vielles, on ne se maquille plus et en général on ne b***e plus non plus. Mais je vais éviter d’en parler car ça me donne envie de pleurer !
Vous vous demandez sûrement alors pourquoi avoir choisi le titre « Make-up saved my life » (comprenez « le maquillage m’a sauvé la vie »). Eh bien c’est très simple ! Déjà, je trouvais ça super accrocheur. Mais surtout parce que le make-up m’a radicalement sauvé à plusieurs occasions. (Non non, je n’exagère pas)
Grâce à lui, j’ai pu avoir « bonne mine » alors que je sortais de trois jours d’une gastro foudroyante (des culottes y ont laissé leur vie…) ; il m’a permis d’obtenir un job parce que la DRH avait flashé sur mon rouge à lèvres Chanel couleur prune ; Il m’a permis de ramener le plus beau mec de la soirée mousse chez moi, parce que mon make-up était le seul à avoir tenu alors que toutes les autres nanas ressemblaient à des pandas ; Il m’a permis de camoufler une gueule de bois bien plus d’une fois (et bien plus d’une centaine de fois j’en ai peur…) ; Il a même fait croire à mon banquier que j’étais ma sœur.
Donc avant de croire et de prétendre que « le maquillage, ça fait vulgaire » réfléchissez-y à deux fois ! Surtout qu’en général les filles qui prétendent ça sont loin d’être des canons… Comment ça je suis méchante ?
Mais n’oubliez pas que le maquillage et le sexe sont étroitement liés. Souvenez-vous que petites, nous avons toutes piqué le make-up de maman et qu'on a toutes montré notre fifine à Paul s’il nous montrait son fifi !
C’est dans nos gênes, c’est comme ça ! C’est le créateur lui-même qui a engendré le make-up. Si vous pensez pouvoir vous en passer, posez-vous la question suivante : Pourriez-vous vous passer du sexe ?
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