22 Juin 2014
Déjà, il y a le premier jour de travail. On a vite compris que la chef n’aimait pas les retardataires, on s’est donc bien évidemment mis une pression de malade. On s’est répété au moins 15 fois « Faut pas qu’j’arrive en retard, faut pas qu’j’arrive en retard, bordel faut pas qu’j’arrive en retard !!! »
Donc, le premier jour, on part une heure à l’avance (même si on habite à vingt minutes du lieu de travail), histoire de VRAIMENT PAS se pointer en retard, et se faire mal voir dès le premier jour. On imagine tous les scénarios catastrophes pour justifier notre acte : « imagine qu’il y est un accident ! », « imagine qu’il y est des bouchons à cause des touristes, on est en pleine saison ! », « imagine qu’un mec se jette sous le train ! », « imagine que Godzilla détruise la ville ! ».
Bien sûr au final, tout se passe bien et on arrive 40 minutes à l’avance. Mais au moins, on a le temps de se boire un petit café et d’observer de loin ses futurs nouveaux collègues de boulot.
Ensuite, on apprend à découvrir ce nouvel emploi. Les procédures, la politique d’entreprise, le nom des collègues, le rythme, etc. Ca fait énormément de choses à retenir très vite, en très peu de temps. On entre donc en mode « hyper méga concentré ». Votre tête va exploser, vous êtes au taquet. A tel point que la nuit, avant de vous endormir ne vous pensez qu’à ça. On en perd souvent le sommeil d’ailleurs. Pas de panique, amigos ! Ca ne dure que les premiers temps. A moins que vous ne soyez un anxieux chronique, dans ce cas je vous prescris du Lexomil !
Il y a toujours cette collègue (quand on n’a vraiment pas de chance, elles sont plusieurs), qui ne se réjouit pas, mais alors pas du tout de votre arrivée. Cette ancienne de la boîte est convaincue que vous voulez lui piquer sa place. Elle n’a toujours pas compris que pour vous, c’était juste un petit boulot d’été et que vous voulez pas en faire votre métier. Attention, cette garce est susceptible de vous mettre des bâtons dans les roues, ne vous laissez pas faire ! J’en ai fait l’expérience il n’y a pas longtemps, et j’ai réglé ça comme une adulte. Bon ok, j’allais pleurer dans les toilettes.
Bernard, Robert, Bertrand, Gérard ou Michel (plus communément surnommé Béber, Gégé, Michmich ou Michou). On en a tous un dans notre boîte. C’est un peu l’ancêtre des lieux, le Bigard de l’entreprise. Il s’amuse avec vous, vous fait rire. Il vous met à l’aise dans cette nouvelle équipe. Bien souvent également, il vous sort des blagues douteuses. Qui tournent bien souvent autour du même sujet. Mais bon public, vous rigolez. Comme une dinde, si vraiment vous voulez lui faire plaisir et rendre hommage à son humour « potache ».
Tous vos proches et vos amis, au début vous pose la sempiternelle question : « Alors comment ça se passe ton boulot ? ». Ben oui, ils savent tous que vous avez décroché un nouveau travail, alors ils ont envie de savoir si tout va bien. C’est super gentil, mais c’est vrai que quand ça fait déjà deux semaines que vous avez commencé, vous vous contentez juste d’un « ouais ça va, bon on commande les pizzas ? », à celui qui sera le quinzième à vous le demander.
Quand on sympathise avec un ou une collègue de boulot, on est trop heureux ! On se dit qu’on est plus seul(e), qu’on va avoir un ou une amie avec qui se fendre la poire quand on est au boulot. On sent qu’on peut se créer un petit cercle et ça rassure, ça nous met en confiance. Attention quand même !! Le boulot c’est le boulot, votre chef risque de ne pas apprécier que vous ne fassiez que discuter.
Mais si comme moi vous avez de la chance, certaines de vos collègues deviendront de vraies amies. NAF NAF, fournisseur officiel de femmes formidables, et de mes amies chères.
Enfin bref, félicitations à tous ceux et celles qui ont décroché un nouveau boulot ! Alors, comment ça se passe ? Héhéhé…
Voir le profil de Ornella sur le portail Overblog